02 novembre 2012

Vote, dissonance cognitive et peur de l'inconnu

 
« Un phénomène que tous les groupes et associations ponérogéniques ont en commun est le fait que leurs membres perdent (ou ont déjà perdu) la faculté de percevoir comme tels les individus atteints de pathologies, et voient leurs comportements comme fascinants, héroïques ou mélodramatiques. [...] Quand les habitudes de sélection et de substitution subconscientes de données atteignent le niveau macro-social, la société se met à mépriser la critique de certains faits et humilier quiconque donne l'alerte. »

Andrew M. Lobaczewski, La ponérologie politique


Aux États-Unis, le temps des élections présidentielles approche rapidement. De nombreuses personnes plaident pour qu'on vote pour leur candidat élu. Comme d'habitude, c'est Républicains contre Démocrates. Romney contre Obama. J'ai déjà abordé par écrit la futilité de s'adonner à ce petit numéro de cirque destiné uniquement à donner l'illusion du choix et qui ne fait que renforcer la prison sans barreaux où les gens sont distraits par les ombres sur le mur, en proie à un syndrome de Stockholm général. Ça ne laisse guère présager d'un « changement de conscience » ou d'un « éveil planétaire », surtout si nombre de ceux qui s'autoproclament « spirituels » ou « conscients » ignorent toujours les faits et agissent par identification et selon leurs désirs irréalistes, participant ainsi à un système profondément ponérisé.

Dernièrement, j'ai reçu des messages et des commentaires de la part de ce genre d'individus sur Facebook me disant que je devais arrêter de m'« acharner contre Obama » car il est important que Romney ne gagne pas.
« Mon pote, d'accord et pas d'accord... Cependant, Romney DOIT être arrêté par tous les moyens. Arrête de démolir Obama ce mois-ci, s'il te plaît. Romney ne doit pas gagner. »
Ou ceci :
« Donc, je reconnais les limites de notre système et les nombreuses pathologies qu'il contient et, comme toi, je fais ce que je peux pour changer les choses. Question essentielle : tu préférerais voter pour Obama, pour Romney, ou ne pas voter du tout ? (J'ai déjà pris ma décision puisque je travaille directement avec certaines personnes nommées par Obama qui sont autant engagées dans le changement du système que moi...) »
Et ça :
« Étant donné que notre réalité politique actuelle est si sombre qu'on est coincés entre soit Obama soit Romney (genre, un candidat d'un troisième parti ne pourra en aucun cas gagner en 2012), n'est-ce pas plus approprié d'opter pour le candidat préférable TOUT EN travaillant aussi dur qu'on le peut à transcender ce système déglingué ? Genre, tant qu'on est coincé dans ce jeu, pour l'instant, pourquoi ne pas jouer avec les cartes qu'on a en main du mieux qu'on peut, pour l'instant, tout en nous efforçant de transformer le système lui-même... ? [...] Aussi, je comprends très bien pourquoi il serait évident de choisir de ne pas participer au système électoral si l'on n'avait que le choix entre y croire totalement ou pas du tout, mais n'y a-t-il pas une option plus « mature » : jouer le jeu du mieux qu'on peut tant qu'on est pris dedans TOUT EN faisant tout ce qu'on peut pour s'en dégager ? [...] Je pense que pour aller là où (je pense que) tu (et moi) voudrais aller, 4 années Obama de plus seraient un environnement préférable pour que ce processus de transcendance de notre « Matrice » actuelle s'y produise plutôt qu'un environnement Romney... »
J'ai reçu d'autres messages et commentaires du même style dernièrement. Fondamentalement, ce qu'ils disent se résume à : « Je suis d'accord avec ce que tu dis... MAIS je voterai pour Obama de toute façon puisque c'est le « moindre mal ». »

S'ils reconnaissaient vraiment « les limites de notre système et les nombreuses pathologies qu'il contient », alors ils comprendraient que voter et soutenir n'importe lequel des deux candidats n'est qu'une perte d'énergie, mais fait aussi plus de mal que de bien, malgré leurs bonnes intentions.

Quand je reçois des messages comme ceux-ci, j'apporte des informations qui pourraient les aider à mieux comprendre. On ne peut pas changer le système de l'intérieur ou de l'extérieur avant que le sujet le plus important pour l'humanité ne soit abordé et compris : la psychopathie, la ponérologie politique et comment elle affecte notre société. Les gens qui m'écrivent prennent rarement le temps d'étudier ce sujet crucial. Soit ils ignorent l'information, soit ils ne font que la survoler, la passer au crible de leurs croyances et de leurs convictions toutes faites. C'est l'erreur classique qui consiste à placer la logique (les conclusions) avant la grammaire (la recherche).
Le principal problème se situe ici : il n'est pas réellement question d'idéologies - socialisme contre corporatisme contre capitalisme, républicains contre démocrates, Romney contre Obama, riches contre pauvres, etc. Il n'est pas non plus seulement question de chercher de nouveaux systèmes ou modèles économiques, écologiques ou autres. Il ne s'agit pas non plus du Tea Party contre le mouvement Occupy, ou n'importe quel mouvement d'ailleurs. De nombreuses personnes bien intentionnées qui proposent des « solutions » ou de nouveaux modèles pour changer le système prennent encore à tort les symptômes pour la cause et ne creusent pas assez.

Je ne dis pas de ne pas chercher des solutions de ce genre, cependant rien ne changera fondamentalement tant que nous ne nous informerons pas sur la psychopathie et la ponérologie politique et la façon dont cela affecte la société et les gens « normaux », car le « virus » de la psychopathie se répandra aussi dans n'importe quel mouvement/modèle alternatif. Nombre de gens font trop de suppositions sur ce sujet ou le rejettent d'emblée sans avoir sincèrement fait de recherches. Environ 6 % de l'humanité sont des psychopathes génétiques, la plupart d'entre eux se trouvent à des postes de pouvoir. Ils n'ont aucune capacité intrinsèque à ressentir de la compassion, de l'empathie ou des regrets, mais ils peuvent imiter et simuler ces caractéristiques pour manipuler et contrôler les humains « normaux ». Bref, ils n'ont aucune conscience à la naissance.

Cette connaissance (fondée sur une science qui a été étouffée pour des raisons évidentes), alliée à des propositions de solutions économiques viables, initierait un véritable changement durable. C'est de là qu'il faut partir. N'importe quoi d'autre finira par se désintégrer, même si ça a l'air prometteur au départ. Beaucoup peuvent volontiers accepter l'idée que les psychopathes existent ; ce qu'ils ne semblent pas accepter, ce sont les recherches approfondies sur la psychopathie, à quel point ils sont courants, à quel point ils sont incurables et à quel point ils nous affectent tous. La connaissance protège ! Voteriez-vous toujours pour Obama ou Romney en sachant qu'ils sont psychopathes et se cachent derrière un « masque de santé mentale ? ».

Le système n'est pas non plus cassé. Il est conçu ainsi pour garder les gens emprisonnés de leur plein gré dans un syndrome de Stockholm général. Ça n'est pas une « théorie conspirationniste » irrationnelle mais un fait qui peut être prouvé par une étude minutieuse de notre véritable histoire (pas celle que vous avez apprise à l'école) incluant la psychopathologie. Rien que le mot « conspiration » a été tellement déformé que les gens ne comprennent même plus sa définition première. Des questions tout à fait raisonnables peuvent être ridiculisées en les qualifiant de conspirationnistes. Dans l'imagination populaire, le mot conspiration a pris une connotation de délire paranoïaque. Cela a été fait en faisant délibérément circuler des allégations invraisemblables, en leur donnant les honneurs de la presse pour ensuite les descendre en flammes, par des attaques personnelles en règle à l'encontre des personnes qui posent les questions qui dérangent, par de l'intimidation et par tout un tas d'autres techniques de manipulation.

La plupart des gens ont des « opinions » sur des choses qu'ils n'ont pas sincèrement étudiées ou envisagées. Le fait que de nombreuses personnes ne réalisent pas qu'il n'y a essentiellement AUCUNE différence entre Romney et Obama et que le système bipartite est un traquenard dans lequel nous n'avons essentiellement AUCUN choix montre aussi qu'ils ne reconnaissent pas pleinement « les limites de notre système ».
Romney & Obama & quote Machiavel

« L’universalité des hommes se repaît de l’apparence comme de la réalité ; et souvent ils sont plus influencés par l’apparence que par la réalité. » Machiavel
C'est plutôt tragique car leur manière de raisonner, et celle de nombre d'autres personnes bien intentionnées, se fonde sur des désirs pris pour des réalités en projetant sur Obama des qualités qu'il n'a pas. À la fois Obama et Romney soutiennent de gros mensonges qu'aucun d'entre eux n'aborde. Leur SEULE différence se trouve dans des questions insignifiantes qui ne sont que distractions, arguments fallacieux et fausses pistes.

Par exemple, j'ai demandé à la personne qui prétendait travailler avec des personnes nommées par Obama s'ils abordaient les questions suivantes ?

Le mensonge du 11 septembre

Plus que n'importe quoi d'autre, le 11 septembre est responsable de la majorité des décisions politiques prises par n'importe quelle administration donnée depuis cet événement. Il a été utilisé pour entamer des guerres, tuant des millions de personnes sous le prétexte de fausse « guerre contre le terrorisme ». Il a confisqué des libertés et à cet égard, Obama détient en fait un record PIRE que Bush. Rien qu'à la fin de l'année dernière, il a signé la mise en vigueur de la NDAA [série de lois établissant l'orientation du département de la Défense - NdT] autorisant la Maison Blanche à détenir indéfiniment des citoyens américains sans chef d'accusation ou procès en bonne et due forme. Il a également déclaré : « le fait que je soutienne ce projet de loi dans son ensemble ne signifie pas que j'approuve tout ce qu'il contient. En particulier, j'ai signé cette proposition de loi malgré mes sérieuses réserves vis-à-vis de certaines dispositions qui réglementent la détention, l'interrogation et les poursuites judiciaires de personnes suspectées de terrorisme ». Il donne l'illusion d'être en fait un « bon gars ». L'énorme contradiction entre ses paroles (ne pas soutenir entièrement ce projet de loi) et ses actes (le signer de toute façon) ne choque pas grand monde. C'est un bon exemple de la politique d'Obama en général. Il dit une chose et en fait une autre. En fait, c'est un menteur pathologique. Rien qu'à regarder ses « promesses » et ce qu'il a réellement fait ou non devrait constituer un énorme signal d'alarme.

Rien ne changera avant que la vérité sur le 11 septembre n'éclate. C'est l'ultime test décisif. C'est ce qui définit chacun au cours de ces premières années de ce nouveau siècle. Chaque personne au sein du gouvernement et dans chaque domaine de réussite dans le monde se définit par sa position sur cet événement. L'histoire officielle du 11 septembre est un mensonge qui a façonné le monde de manières qui affectent TOUT LE MONDE. Rester muet à ce point sur le sujet après 11 ans équivaut à être complice d'un des plus grands crimes de l'histoire. Encore plus important, croyez-vous au conte de fées officiel du 11 septembre ? Quiconque croit à l'histoire officielle du 11 septembre après 11 ans vit dans un monde d'illusion et de déni et contribue en fait à l'entropie. Avez-vous sincèrement fait des recherches sur le sujet ? Et si oui, en avez-vous parlé à vos copains pro-Obama sans ressentir le faux besoin forcé de rester « politiquement correct » ? Il n'y a pas de « politiquement correct » pour ceux qui cherchent sincèrement la vérité et osent en parler. Rien ne changera de manière significative si la vérité sur le 11 septembre n'éclate pas et que TOUS les candidats à la présidentielle continuent à soutenir ce mensonge. Point à la ligne. Il s'agit de prendre conscience de l'obscurité. Bref, ceux qui croient encore l'histoire officielle du 11 septembre sont soit délibérément ignorants, manipulés, ou n'ont simplement aucune conscience.

Monsanto et les OGM

Il est ironique que de nombreux activistes anti-Monsanto soutiennent Obama, l'homme qui a nommé des sbires de Monsanto au gouvernement et qui soutient Monsanto depuis le début. Le coup de pub de sa femme sur le « jardinage bio » n'était qu'une distraction de plus pour renforcer le sommeil hypnotique des masses. Demander à Obama d'arrêter Monsanto est le summum de l'ignorance et de la pensée magique. Ça n'arrivera pas non plus en « écrivant à vos députés ». Au sujet de la Proposition 37 sur l'étiquetage des aliments OGM, oui c'est sûr, allez-y et votez pour. Mais la vraie question est de ne PAS avoir de nourriture OGM pour commencer. Les gens sont si occupés à lutter contre les symptômes qu'ils ne regardent jamais la cause. Je soutiens l'étiquetage alimentaire, cependant voter pour la Proposition 37 (si elle passe) ne fera que donner aux Pouvoirs en Place une excuse pour produire des OGM et le justifier par le fait d'être « honnêtes » et de le mentionner sur les étiquettes. Le fait est qu'on ne contrôle pas les OGM comme ça, parce que les aliments et cultures non OGM se font infecter car ils se répandent dans la végétation naturelle par pollinisation. La nature pollinise sans faire de différence entre ce qui est OGM ou non. En d'autres termes, il y aura des aliments OGM et personne ne sait réellement qu'il y en a même dans des aliments étiquetés « bios ».

Le soutien d'Obama au régime sioniste d'Israël

La plupart des gens ne comprennent pas ce qu'est le sionisme et comment il influence la politique mondiale et surtout la politique américaine. Critiquer Israël n'est ni antisémite ni anti-juif. Il y a une différence entre le judaïsme et le sionisme. Personne ne devient président s'il ne soutient pas Israël, un véritable état terroriste qui continue à commettre un nettoyage ethnique systématique en Palestine sous le prétexte de « défense » car ils prétendent avoir l'absurde « droit divin » d'occuper illégalement des terres. Les « critiques » d'Obama envers Israël ici et là ne sont que de la rhétorique politique vide avec des diversions (comme pour n'importe quel autre président), qui n'abordent jamais la racine du problème. Rien qu'en juillet, Obama a approuvé 70 millions de dollars d'aide extra militaire en faveur d'Israël. À nouveau, une bonne compréhension du sionisme et de son histoire est impérative avant même de commencer à discuter de cette question. Le fait que le vice-président Joe Biden puisse admettre ouvertement qu'il est sioniste sans que personne ne l'interpelle à propos de cette déclaration montre à quel point la société est éloignée de la réalité et le peu de compréhension que l'on a du sionisme.

Ce ne sont que trois points parmi beaucoup d'autres qui ne sont jamais vraiment abordés par son administration. Mais là encore, ils ne seront pas abordés car Obama n'est simplement qu'une marionnette des multinationales, tout comme Romney. Les présidents sont choisis, pas élus, et votre vote n'a guère d'importance dans ce processus. Vous foncez contre un mur en essayant de travailler avec des personnes nommées par Obama car les VRAIES questions ne seront JAMAIS abordées. C'est ainsi que le système est conçu depuis sa mise en place, y compris l'identification irrationnelle avec un pays/nation qui constitue le piège de base pour commencer. Si vous vous considérez « américain », alors vous partez sur de mauvaises bases et l'édifice que vous construisez sera branlant et déséquilibré, malgré n'importe quel « succès » social et personnel que cela pourrait vous apporter au sein de la Matrice.

La réponse que j'ai reçue après mon long post (contenant plus que ce que j'ai mentionné ici) plein de liens et de ressources qu'il puisse consulter était :

« Bien, j'ai de nombreuses années d'expérience de changement du système de l'intérieur... Et en tant que phare d'un tel changement évolutionnaire, je suis plus que conscient de tout ce dont tu parles, je reste fidèle à moi-même et à ma vérité tout en étant impliqué dans une culture du déni, de la supercherie, de l'ignorance et de la pathologie. Merci. »
Il n'a abordé aucune de mes questions ni lu les informations que je lui avais fournies, bien qu'il m'AIT DEMANDÉ mon avis. Apparemment la demande n'était pas sincère. Au contraire, il prétend être un « phare du changement évolutionnaire » avec « de nombreuses années d'expérience de changement du système de l'intérieur » (sans préciser ce que ça comporte réellement), en le justifiant avec le numéro habituel et déformé du New Age « ma vérité » et « fidèle à moi-même » qui ne crée simplement que davantage de tampons et de mensonges à soi-même. L'aveuglement et la suffisance se dissimulent sous des atours les plus étranges. Mais les gens s'en nourrissent, de même que la Matrice.

Généralement, ça en dit long sur quelqu'un quand cette personne prétend certaines choses, pose des questions mais ne prend pas le temps de lire réellement ce qui a été écrit et au lieu de cela répond avec des généralisations qui en fait évitent le problème tout en n'abordant pas les remarques et les questions qui ont été énoncées. Cette interaction est un bon exemple de ce qui se passe avec la plupart des partisans d'Obama, surtout dernièrement. Ils prétendent être « conscients » de tous les problèmes que je relève mais votent ENCORE pour lui. C'est une contradiction. Peu importe qu'aucun d'eux ne lisent réellement les informations que je fournis et ne les approfondissent. Soit ils ne font que les survoler, soit ils les ignorent totalement, plaçant la logique (les conclusions) avant la grammaire (les recherches), ce qui est lié à ce que je continue à écrire :

Quand on entame des « discussions », j'ai découvert que la plupart des gens :
  • ne lisent pas tous les liens, informations et ressources fournis ou ne font que les survoler ;
  • font de la « lecture sélective » et ont une « écoute sélective » ;
  • n'abordent pas ce qui a été RÉELLEMENT dit. En d'autres termes, beaucoup « parlent » sans « écouter » d'abord ;
  • font des suppositions et des conclusions hâtives ;
  • déforment les propos et voient dans les mots autre chose que ce qu'ils signifient réellement ;
  • s'engagent dans des attaques ad hominem, des débats fallacieux qui font diversion ;
  • ne sont pas conscients de leur propre conditionnement (par exemple l'identification nationale), de leurs propres œillères et de comment cela aboutit à un manque de pensée critique, d'objectivité et à des erreurs de logique.
Cependant, comme dit auparavant, la question n'est pas vraiment Obama ou Romney. Cela va bien plus loin. Si nous voulons un vrai changement, nous devons nous attaquer aux racines du problème, et ne pas essayer de couper les branches qui repousseront de toute façon. Comme l'allégorie de la caverne de Platon, la plupart des gens sont distraits par les ombres sur la paroi, fascinés et hypnotisés, prenant la réalité pour l'illusion et l'illusion pour la réalité. Toutes sortes de défenses surgissent généralement quand je fais remarquer ces choses aux autres, on me dit que je suis « critique » ou « négatif » ou n'importe quoi d'autre du même ordre. C'est là qu'intervient la psychologie et la manipulation mentale, car la victime manipulée (comme l'est la plupart de la société) ne sait pas que son esprit est contrôlé et hypnotisé. Vous pouvez présenter des faits et des informations infinies à ce genre de personne, mais il/elle refusera ou ne sera pas capable de le VOIR, peu importe à quel point d'autres insistent et tirent la sonnette d'alarme :
« Amérique, tu es devenue une nation de facilitateurs et d'apologistes de la tyrannie et du carnage. Tu condamnes les Nazis et les gardiens du Goulag du passé même quand tu célèbres tes propres mercenaires et tortionnaires, même quand tu justifies, si tu ne les acclames pas carrément, les crimes inqualifiables commis par tes fils et tes filles. Tu ne te soucies pas de qui tu tues, tant que tes soldats sont payés et que tes usines de munitions, de bombes et de tanks bourdonnent d'activité.

Installés en toute sécurité dans tes Luna Park universitaires, tes grands intellectuels penchent légèrement vers la gauche ou la droite, mais jamais assez pour faire chavirer cette canonnière ardente, de crainte que leurs soirées cocktails ne tournent au vinaigre, ou dieu les en préserve, de voir leur titularisation révoquée. La bouche bourrée d'antipasti, ils sont experts pour esquiver les crimes prolifiques d'Israël, le 11 septembre, la fausse mort de Ben Laden ou la Réserve Fédérale parasite, et comme une autre blague électorale s'en vient, ils sont tous enthousiastes à propos de candidats qui soutiennent les guerres illégales et les fraudes bancaires, puisque chacun est censé être le moins mauvais des deux. »

- tiré d'USA : voter pour la mort
« Je suis horriblement déçue. En termes de libertés civiles, ses résultats ont été scandaleusement, dangereusement décevants. Il a poursuivi les mesures initiées par le département de la justice de Bush consistant à supprimer des informations sous prétexte de secret d'État. J'ai été témoin de son appel personnel à adopter la NDAA, une législation inqualifiable qui lui donnerait le pouvoir de détenir indéfiniment n'importe quel citoyen américain sans chef d'accusation ou procès. Il a étouffé les tentatives d'enquête sur la torture. Et Guantánamo retient encore presque 170 hommes qui n'ont jamais été accusés ou jugés, et il n'y a aucun espoir de les faire sortir rapidement. »

- Tiré de Naomi Wolf à propos d'Obama : ses résultats au regard des libertés civiles sont choquants
« Peu importe qui « gagne », l'humanité perd. Tous les quatre ans, les transats du Titanic politique qu'est l'empire américain sont réarrangés lors du spectacle chorégraphié d'une autre « élection » présidentielle. La mascarade 2012 est particulièrement écœurante, les mensonges plus flagrants et vigoureux, alors que le monde continue à brûler.

Il est critique de se concentrer sur la réalité froide et déplaisante qui attend le monde avec l'un ou l'autre occupant potentiel de la Maison Blanche.

D'un côté, l'administration Obama et le style traditionnel d'impérialisme néolibéral, de consensus international et de faux populisme national. De l'autre côté, avec Mitt Romney et Paul Ryan, militants d'extrême droite, un programme de guerre apocalyptique et la politique du sadisme sur notre sol.

Les intérêts de l'élite (Council on Foreign Relations, Bilderberg, etc) sont scrupuleusement servis que ce soit Obama ou Romney à la Maison Blanche. La question pour l'élite concerne purement le style et l'exécution.

Obama a été un auxiliaire servile et le protecteur de l'establishment politique ; un capitulateur insidieux et « l'homme du consensus ». Pour les milliardaires de Wall Street, les va-t-en-guerre du Pentagone, et les plus effrontément corrompus de Washington, il n'y avait pas de meilleur cadeau qu'Obama et sa présidence. Mais avec Romney et Ryan, le programme s'accélère simplement et détruit plus vite, plus violemment, avec une véritable ferveur théocratique démente.
Le choix final ne sera pas le fait des votants (qui seront à nouveau privés de leurs droits civiques par le biais de la fraude du vote électronique et autres manipulations), mais des éléments criminels qui prennent le contrôle ultime de l'appareil pendant le dernier mois du « concours ».

Les « enfants » sont seulement autorisés à se mesurer entre eux. Le côté qui a le contrôle ultime de la propagande médiatique institutionnelle, les contrats illicites les plus utiles et les sales coups et manigances électorales nocturnes les plus efficaces, prévaudra et le résultat prédéterminé sera rapidement encodé dans le logiciel des machines à voter contrôlées par Diebold. »


- Tiré de La « Non-élection » présidentielle US 2012 : quel style de « fascisme » cette fois ?

J'aimerais pouvoir arrêter le « mal » - Ça ne s'arrêtera pas tant que VOUS ne sortirez pas du rang.
Chercher la vérité dans le monde implique de chercher la vérité en soi. Autrement dit, on doit séparer la vérité des mensonges à l'intérieur et à l'extérieur. La plupart des gens se mentent à eux-mêmes sans savoir qu'ils le font. Ils rêvent d'être éveillés mais sont profondément endormis et ainsi les aveugles guident les aveugles, suivent les mensonges et des « leaders » comme Obama ou Romney et finissent par tomber dans le précipice.
« [Un homme] doit avant tout comprendre certaines choses. Il a des milliers d'idées fausses et de conceptions fausses, surtout sur lui-même, et il doit commencer par se libérer au moins de quelques-unes d'entre elles, s'il veut jamais acquérir quoi que ce soit de nouveau. Autrement, le nouveau serait édifié sur une base fausse, et le résultat serait pire encore. [...] Dire la vérité est la chose du monde la plus difficile ; il faudra étudier beaucoup, et pendant longtemps, pour pouvoir un jour dire la vérité. Le désir seul ne suffit pas. Pour dire la vérité, il faut être devenu capable de connaître ce qu'est la vérité et ce qu'est un mensonge - et avant tout en soi-même. »

- G.I. Gurdjieff
Approfondir tous les sujets que j'ai mentionnés, de façon impartiale, affronter les mensonges dans le monde, les mensonges que dit Obama et, le plus important, les mensonges que les gens se racontent à eux-mêmes avec tous les tampons, les vœux pieux et les justifications, RÉVÈLERA un sac de nœuds que de nombreuses personnes ne veulent pas, ou ne sont même pas capables de démêler.

Pourquoi ?

Parce que cela ENTRERA en conflit avec pratiquement tout ce qu'elles croient. Cela entrera en contradiction avec leur carrière, leurs fréquentations et amis, leur statut, leur image publique, etc. Elles SERONT attaquées et ridiculisées parce qu'elles disent la vérité sur ces sujets, parce que personne ne veut vraiment entendre la vérité. Ils veulent entendre des propos « agréables » et « inspirants » qui s'accordent avec leurs croyances déjà toutes faites (basées sur des mensonges) et quiconque ose remettre en question ces croyances profondément ancrées et ces vaches sacrées est ridiculisé et/ou attaqué pour des raisons qui n'ont rien à voir avec les faits à portée de main. Ensuite il y a la suffisance, le politiquement correct et le BESOIN inhérent des gens d'être reconnus et glorifiés pour ce qu'ils font ou disent, aussi la vérité passe généralement au second plan derrière l'ambition, le statut et l'admiration narcissique.

C'est de la dissonance cognitive :

« La théorie de la dissonance cognitive est l'une des théories les plus prouvées présentant un vrai phénomène humain. On peut l'expliquer le plus simplement ainsi : le cerveau n'aime pas les informations contradictoires qui entraînent de la dissonance et ajuste les faits en concurrence pour réduire la dissonance de manière à essayer d'obtenir une vision du monde singulière. Ce phénomène fonctionne de concert avec un phénomène complémentaire connu sous le nom de biais de confirmation. Le biais de confirmation est la tendance à se rappeler des informations qui confirment nos croyances et à ignorer les informations qui les contredisent... Presque tout le monde a généralement quelques convictions dues à un biais du Moi. On pense être intelligent (même si l'on a de mauvaises notes et un faible QI). On croit être bon et faire preuve de moralité. On croit que l'on fait rarement des erreurs. On croit être important. Certains peuvent ne pas tenir ces points pour vrais à cause de problèmes d'estime de soi mais sans se soucier des preuves, la plupart des gens y croiront dur comme fer. »

- Benjamin Buehne
Comme je l'ai écrit dans 2012 - Collective Awakening or End of the World? [ 2012 - Éveil Collectif ou Fin du Monde ? NdT], où je résume trois sujets importants qui doivent être abordés et compris avant que nous puissions vivre un quelconque véritable changement ou bouleversement de conscience :
« La voie de la quête de la vérité à l'intérieur et à l'extérieur n'est pas du genre facile. Cela va littéralement à l'encontre de tout ce que la société et les gouvernements nous ont dit et appris. L'endoctrinement mensonger, le conditionnement et la programmation sont profonds et considérables. Cela existe depuis des millénaires. Il faut d'énormes efforts pour se réveiller du sommeil hypnotique où la plupart des gens rêvent qu'ils sont éveillés. En cette Époque de Transition, alors que de plus en plus de connaissance vient au jour, la potentialité de créer une nouvelle terre est présente. Cependant, c'est aussi l'ère de la tromperie car il y a des forces à l'œuvre qui ne veulent pas que cela arrive. Elles font de leur mieux pour nous éloigner de la vérité et le moyen le plus efficace de faire avaler un mensonge est de l'agrémenter de quelque vérité accompagnée d'accroches émotionnelles. Comme cela a déjà été mentionné, les mensonges sont mélangés à la vérité, aussi le discernement est essentiel. Nous devons utiliser notre centre émotionnel supérieur qui nous connecte à l'intuition divine et également activer notre intellect supérieur, en nous adonnant à la pensée critique sincère et ouverte, fusionnant ainsi le cœur et l'esprit, le mysticisme et la science. »
C'est la peur de l'inconnu qui pousse les gens à soutenir des mensonges et des candidats présidentiels psychopathiques qui ne savent rien faire d'autre QUE mentir derrière leur « masque de santé mentale ». Cela leur apporte un genre de réconfort et ils ne voient même pas qu'il y a une autre voie tout à fait possible. À nouveau, l'allégorie de la caverne de Platon vient à l'esprit. C'est la peur et le désespoir qui poussent les gens à voter pour le « moindre mal » sans réellement comprendre au préalable ce qu'est ce « mal ». Vous pouvez voir cela dans des remarques comme « N'importe qui sauf Romney » ou « Romney ne doit pas gagner ! ». Ils ont peur de réaliser qu'ils n'ont aucun choix en prenant part au système, alors ils rationalisent et justifient leur décision par tous les moyens possibles qui leur évitent la « désillusion ». Pourtant, la désillusion est nécessaire et constitue le premier pas avant qu'un quelconque changement puisse se faire.
Wrath of GOP Mr. Fish

Rien de tel que la terreur d'une autre administration républicaine pour brouiller la vision des gens, boucher leurs oreilles et débrancher leurs cerveaux afin qu'ils vous prennent joyeusement, à tort, pour la version noire d'un Clark Kent, de Cary Grant, d'Atticus Finch, de Gandhi, de Bobby Kennedy, candidat du peuple.
Je réalise maintenant de plus en plus que la plupart des gens ne veulent en fait PAS changer, ou plus précisément, ils veulent bien changer tant que ça n'interfère pas avec leur vie, leurs croyances, leur vision du monde. Ils ne veulent pas s'abandonner à la quête sincère de la vérité, mais se concentrent sur le changement de la tapisserie de la prison (dont ils ne sont même pas conscients) au lieu de s'en évader. Ils préfèrent les mensonges confortables aux dures vérités, ne pas affronter la réalité telle qu'elle est. Ils ne veulent pas abandonner leur soi-disant autorité, leur statut, leur image. Ils sont (inconsciemment) terrifiés, en réalisant que toute leur vie puisse être fondée sur des mensonges, aussi l'auto-apaisement prend le pas sur vérité. C'est un mécanisme inconscient d'auto-défense de l'ego, ou fausse personnalité, et ils ne peuvent pas se voir clairement.

Pour la majeure partie, le problème ne vient pas des informations externes que les gens rejettent, mais du fait qu'avant tout, ils ne peuvent pas les « recevoir » à cause de la dissonance cognitive sans remettre en question leur propre « pensée ». C'est aussi lié à cette idée New Age de « résonance ». J'ai arrêté de compter le nombre de gens qui rejettent des connaissances factuelles lors de « discussions » (pas vraiment des discussions en fait) parce que cela ne « résonne » pas en eux ou qu'ils « résonnent » avec des trucs qui ne sont « même pas faux », pour ainsi dire, mais juste de superbes châteaux en Espagne qui confirment leur paysage intérieur fondé sur des mensonges envers eux-mêmes.

Cependant, cela n'est pas seulement lié aux adeptes du New Age mais littéralement à TOUT LE MONDE à divers degrés puisque nous sommes tous sujets aux mensonges et à la programmation sociale dès la naissance. Je suis moi-même tombé dans ce piège, surtout au début, où je pensais « savoir » et avoir « trouvé » sans être vraiment perspicace vis-à-vis de certaines informations et en ne me voyant pas moi-même clairement. Je VOULAIS que certaines choses soient vraies et cette charge émotionnelle est ce que je prenais à tort pour de la « résonance ». C'est pareil que les nombreuses personnes qui VEULENT qu'Obama soit le « sauveur » et le « bon gars » tout en ignorant les faits qui contredisent cela. À nouveau, c'est la nécessité de la désillusion avant de pouvoir réellement « faire », comme cela a été si bien abordé dans cet article.

Dernièrement, j'ai lu Strangers to Ourselves - Discovering the Adaptive Unconscious [Étrangers à Nous-mêmes - Découvrir l'Inconscient Adaptatif - NdT], un ouvrage qui ouvre vraiment les yeux. Il montre à quel point être le miroir de l'autre et travailler en réseau est crucial dans « l'œuvre » pour évoluer, s'éveiller et véritablement arriver à nous connaître nous-mêmes et le monde, en affrontant les mensonges que nous nous racontons à nous-mêmes puisque nous avons tous des angles morts. Je pense que la réalisation la plus difficile pour quiconque est d'affronter le fait que l'on ne peut pas vraiment faire confiance à notre propre pensée et que, seuls, on ne peut rien faire.

« Pourquoi se fait-il que les gens ne se connaissent pas eux-mêmes très bien (par ex. leur propre caractère, pourquoi ils ressentent ces sentiments ou mêmes les sentiments eux-mêmes) ? Et comment peuvent-ils augmenter leurs connaissances sur eux-mêmes ? Il y a sans aucun doute de nombreuses raisons au manque de connaissance de soi ; les gens peuvent être aveuglés par leur orgueil démesuré (thème favori des Grecs et de Shakespeare), confus ou simplement ne jamais prendre le temps d'examiner très attentivement leur propre vie et psyché. La raison... est que la majeure partie de ce que nous voulons savoir sur nous-mêmes réside en dehors de notre état de veille conscient... Les gens développent des « tendances de pensée » habituelles qui sont non-conscientes et ce sont ces modes de pensée qui peuvent mener à des « préjugés inconscients que nous formons alors, [qui] sont souvent plus forts que le conscient : et ce sont les plus dangereux car on ne peut pas s'en prévenir en connaissance de cause »...

Il peut donc être vain de tenter d'examiner l'inconscient adaptatif en regardant en soi. Il est souvent mieux de déduire la nature de notre esprit caché en observant notre comportement de l'extérieur et en examinant comment les autres y réagissent, et à partir de là, aboutir à un bon scénario...

En fait, il est prouvé que trop regarder en soi peut être contre-productif. Nous verrons des preuves que l'introspection sur les sentiments peut amener les gens à prendre des décisions peu judicieuses et les rendre encore plus confus vis-à-vis de leurs sentiments. Pour être bien clair, je ne dénigre pas tous les types d'introspection. Socrate n'avait qu'à moitié tort quand il déclarait « une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue ». Le secret se trouve dans le type d'auto-examen que l'on accomplit et de l'importance avec laquelle les gens tentent de se connaître en regardant uniquement en soi par opposition au regard extérieur sur leur propre comportement et comment les autres réagissent vis-à-vis d'eux...
Le désavantage d'un système qui traite l'information rapidement et efficacement est qu'il est lent à réagir face aux nouvelles informations contradictoires. En fait, nous plions souvent inconsciemment les nouvelles informations pour qu'elles correspondent à nos préconceptions, ce qui nous empêche ensuite de réaliser que nos préconceptions sont fausses... On peut dire raisonnablement que la tendance de l'inconscient adaptatif à sauter aux conclusions et à ne pas changer de direction face aux preuves du contraire est responsable de certains problèmes les plus troublants de la société...

L'inconscient adaptatif est un système plus ancien conçu pour scruter rapidement l'environnement et détecter des schémas, surtout ceux qui pourraient constituer un danger pour l'organisme. Il apprend facilement les schémas mais ne les désapprend pas très bien ; c'est plutôt un faiseur de déduction rigide et inflexible. Il se développe tôt et continue à orienter le comportement à l'âge adulte...

L'esprit humain est une prouesse incroyable, peut-être le plus surprenant de l'histoire terrestre. Cependant, cela ne veut pas dire que c'est un système optimal ou conçu à la perfection. La connaissance consciente de nous-mêmes peut être très limitée, à nos risques et périls... »

- tiré de Strangers to Ourselves - Discovering the Adaptive Unconscious de Timothy D. Wilson [Etrangers à nous-mêmes - Découvrir l'inconscient adaptatif - NdT]
Au fond, le livre décrit avec les termes des sciences cognitives modernes ce dont parlait G. I. Gurdjieff quand il disait que les êtres humains sont des machines. Il est aussi quelque peu effrayant de réaliser à quel point nous sommes mécaniques, comment, en effet, nous nous mentons à nous-mêmes constamment ou la plupart du temps et que la seule façon dont nous pouvons savoir ce qui se passe en nous-mêmes se fait par déduction et par le retour/miroir apporté par un réseau engagé sincèrement dans la quête de la vérité à l'intérieur et à l'extérieur. C'est la réelle terreur de la situation : vous n'êtes qu'une machine qui pense en boucles programmées et ment à votre esprit conscient, qui lui-même vit et respire alors de mensonges.
« Les hommes sont des machines. Les machines sont obligatoirement aveugles, inconscientes. Elles ne peuvent pas être autrement. Et toutes leurs actions doivent correspondre à leur nature. Tout arrive. Personne ne fait rien. Le « progrès » et la « civilisation », au sens réel de ces mots, ne peuvent apparaître qu'au terme d'efforts conscients. Ils ne peuvent pas apparaître à l'issue d'actions inconscientes et mécaniques. Quels efforts conscients une machine pourrait-elle faire ? Et si une machine est inconsciente, alors cent machines le sont aussi, et mille machines, et cent mille machines, et des millions. Or, l'activité inconsciente de millions de machines doit nécessairement se solder par l'extermination et la ruine. C'est précisément dans les manifestations inconscientes ou involontaires que gît tout le mal. Vous ne comprenez pas encore, et vous ne pouvez pas imaginer toutes les conséquences de ce fléau. Mais le temps viendra où vous comprendrez. [...] L'évolution de l'homme [...] peut être comprise comme le développement en lui de ces facultés et de ces pouvoirs qui ne se développent jamais par eux-mêmes, c'est-à-dire mécaniquement. Seule, cette sorte de développement, ou de croissance, marque l'évolution réelle de l'homme. Il n'y a, et il ne peut y avoir, aucune autre sorte d'évolution. [...] L'évolution de l'homme est l'évolution de sa conscience. Et la « conscience » ne peut pas évoluer inconsciemment. L'évolution de l'homme est l'évolution de sa volonté, et la « volonté » ne peut pas évoluer involontairement. L'évolution de l'homme est l'évolution de son pouvoir de « faire », et « faire » ne peut pas être le résultat de ce qui « arrive ». Les gens ne savent pas ce qu'est l'homme. Ils ont à faire à une machine très compliquée, beaucoup plus compliquée qu'une locomotive, une auto ou un avion - mais ils ne savent rien, ou presque rien, de la structure, de la marche et des possibilités de cette machine ; ils ne comprennent même pas ses plus simples fonctions, parce qu'ils ne connaissent pas le but de ces fonctions. [...]

Vous pensez souvent d'une façon très naïve, disait [Gurdjieff]. Vous croyez déjà pouvoir « faire ». Et il est vrai que se débarrasser de cette conviction est la chose du monde la plus difficile. Vous ne comprenez pas toute la complexité de votre structure intérieure, vous ne vous rendez pas compte que chaque effort, en plus des résultats souhaités - à supposer qu'il les donne - produit des milliers de résultats inattendus, souvent indésirables. Enfin vous oubliez constamment (c'est même là votre erreur la plus grave) que vous ne commencez pas par le commencement, avec une belle machine toute propre et toute neuve. Il y a derrière chacun de vous des années de vie fausse ou stupide. Toujours vous cédiez à vos faiblesses, toujours vous fermiez les yeux sur vos erreurs, essayant d'éviter toutes les vérités désagréables. Vous mentant constamment à vous-mêmes, vous justifiant, blâmant les autres et ainsi de suite. Tout cela n'a pu que nuire à votre machine. Ici, elle est sale et toute rouillée par endroits ; là, son mauvais fonctionnement a fait surgir des dispositifs artificiels. Ces dispositifs artificiels vont dès lors à chaque instant contrarier vos bonnes intentions. Ils sont appelés « tampons ». [...]

Les « tampons » se forment par degrés, lentement. Un très grand nombre sont créés artificiellement par l'« éducation ». D'autres doivent leur existence à l'influence hypnotique de toute la vie environnante. L'homme est entouré de gens qui parlent, pensent, sentent, vivent par l'intermédiaire de leurs « tampons ». Les imitant dans leurs opinions, leurs actions et leurs paroles, il crée involontairement en lui-même des « tampons » analogues, qui lui rendent la vie plus facile. Car il est très dur de vivre sans « tampons ». Mais ceux-ci empêchent toute possibilité de développement intérieur, parce qu'ils sont faits pour amortir les chocs ; or les chocs, et eux seuls, peuvent tirer l'homme de l'état dans lequel il vit, c'est-à-dire l'éveiller. Les « tampons » bercent le sommeil de l'homme, ils lui donnent l'agréable et paisible sensation que tout ira bien, que les contradictions n'existent pas, et qu'il peut dormir en paix. Les « tampons » sont des dispositifs qui permettent à l'homme d'avoir toujours raison ; ils l'empêchent de sentir sa conscience. »

- Tiré de Fragments d'un enseignement inconnu de P.D. Ouspensky
Si tous les chercheurs ici-bas (chacun dans leur domaine respectif) et tous ceux qui veulent vraiment être « un phare du changement évolutionnaire » mettaient de côté leurs ambitions personnelles basées sur la suffisance ou leurs objectifs de carrières et se rassemblaient pour chercher ensemble la VÉRITÉ sincèrement sans intentions cachées mais avec le seul dessein de découvrir la vérité, peu importe ce qu'elle est, en comprenant que ce processus inclut aussi un travail sur soi sincère, être un miroir pour l'autre et se donner mutuellement un retour (sans tomber dans le piège du programme de la « gentillesse à tout prix » qui est lié au « politiquement correct »), nous effectuerions un véritable changement de conscience. Mais pour l'heure, ça n'est que prendre ses désirs pour la réalité.

Généralement, un miroir est perçu comme choquant ou socialement désagréable. Cela vient du fait que si le miroir ne renvoie rien de bon, cela entre en conflit avec les filtres perceptifs subjectifs que la plupart des gens conservent envers eux-mêmes. Autrement dit, l'image de soi des gens est plus ou moins fondée sur des mensonges et dans la mesure où le miroir renvoie une image fidèle, chose pour laquelle il est conçu, cela mettra ces mensonges en cause. Cela implique que de nombreuses personnes admettent qu'elles ont/ont eu tort à propos de certaines choses. Cependant, cette réalisation entrera en conflit avec leur carrière, leur image et la vente de leurs livres, les fourrant dans un guêpier, ce qui pourrait leur faire perdre certains de leurs « fans », amis, ainsi que statut et argent.

On retrouve cette « gentillesse » forcée dans les « mouvements de conscience » d'aujourd'hui où les gens ne veulent rien dire de « négatif », selon leur compréhension subjective bien sûr. En général, certaines personnes se cachent derrière une « étiquette sociale » et un masque sans rien vouloir dire de « méchant » ou effleurer n'importe quel « sujet tabou ». Ils tournent autour du pot de manière à être spirituellement ou politiquement « correct » de sorte à ne « marcher sur les pieds de personne ». Cela apparaît dans les dictons populaires généralisés comme « soyons conscients de ce qu'on dit, et si l'on a rien de gentil à dire, mieux vaut se taire » ou « arrête de critiquer ! » ou « il faut sortir du mode de pensée du nous contre eux ». C'est un bon exemple de la distorsion du concept d'« être conscient » et c'est lié à la raison pour laquelle beaucoup de personnes « orientées vers la spiritualité » ne regardent pas le monde plus objectivement, ne dénoncent pas et ne luttent pas contre les mensonges et les penchants psychopathiques de notre culture. Ils prétendent qu'il n'y a pas d'objectivité et que la vérité est relative, ce qui n'est simplement pas vrai (sans vouloir faire de jeu de mots).

Nous voyons maintenant, en examinant les sciences cognitives et comment elles reflètent les enseignements ésotériques anciens transmis par Gurdjieff et d'autres, que prétendre « suivre sa vérité » et « être fidèle à soi-même », propos dont se servent tant de gens pour justifier leurs actes et leurs décisions, peuvent être des tampons et des mensonges à soi-même, qui justifient la programmation et le conditionnement dont ils ne sont même pas conscients, rêvant d'être éveillés tout en étant profondément endormis. C'est ainsi que les enseignements New Age généralistes et édulcorés d'aujourd'hui œuvrent en fait en faveur des pouvoirs en place et il semble très probable qu'ils ont manipulé et déformé les VÉRITABLES enseignements spirituels dans ce but exprès depuis des milliers d'années. Que ce soit la religion ou le New Age. Même marchandise sous un emballage différent, un opium pour le peuple afin de les garder hypnotisés et endormis ; des moutons rêvant qu'ils sont des hommes ou des dieux.

Pour cette raison, la plupart des « agents » COINTELPRO ne savent pas consciemment qu'ils répandent de la désinformation mais deviennent des « idiots utiles » et des outils pour la Matrice, malgré leurs bonnes intentions.

« Quand une personne ment depuis longtemps, il arrive un moment où elle ne peut plus distinguer ce qui est faux de ce qui est vrai. Les gens se convainquent de leurs propres mensonges, devenant les victimes de leurs propres inventions alors qu'ils commencent à orienter leur vie en fonction de normes de comportement, d'idées, de sentiments ou d'instincts qui ne correspondent pas à leur réalité interne.

Ce qui est vraiment grave dans cette affaire c'est que l'individu perd tous points de repère au regard de ce qui contient de la vérité et de ce qui contient les mensonges. Il s'habitue à considérer vrai uniquement ce qui convient à ses intérêts personnels ; tout ce qui est contraire à son estime de soi ou en conflit avec des préjugés déjà établis, sera considéré comme faux.

Une personne ment afin d'éviter des problèmes difficiles, de fuir ses responsabilités ou d'épargner son estime de soi. Aussi l'individu ment constamment à lui-même et aux autres et s'empêtre dans un monde illusoire né de ses fantasmes personnels. Il forme des concepts, des idées, des jugements, des aversions, des attachements qui n'ont aucun lien avec les événements réels mais ne sont que le reflet d'une vie pleine de mensonges et passée à écouter des mensonges.

Une des raisons les plus puissantes au mensonge est de créer une bonne image de soi et d'empêcher les autres de nous voir tels que nous sommes réellement sous le masque des apparences. Chaque masque est un mensonge et il en existe des milliers dans la collection de déguisement de chaque individu. Il est nécessaire d'être conscient de ce phénomène du mensonge et de réaliser son importance et sa fréquence ainsi que les dégâts énormes qu'il cause.
Les gens sont toujours emplis de toutes sortes d'idées fantastiques à propos d'eux-mêmes, du monde, des gens, de l'amour, de l'idéalisme, de la société, etc. Conduit par son désir de fuir une réalité désagréable, l'homme laisse libre cours à son imagination et a tendance à croire le premier mensonge agréable qui passe. L'individu projette ses illusions personnelles sur une réalité froide et immuable et se leurrant lui-même, il s'efforce de contempler la réalité à travers des lunettes roses. La « désillusion » est un processus douloureux qui peut se prolonger, selon le temps qu'il faut à l'individu pour réaliser qu'il vit artificiellement et que cette situation est le produit de ses rêves internes. Un grand courage est nécessaire pour affronter la réalité et détruire le mirage d'un rêve agréable. »

- Tiré de The Stellar Man [L'Homme Stellaire - NdT] de John Baines


L'illusion du libre choix : droite/gauche – abattoir
Voter dans un système corrompu et croire aux mensonges soulève une autre question. À un niveau plus profond (métaphysiquement parlant), en votant et en vous identifiant à un parti (de droite ou de gauche), vous donnez en fait de la validité au système corrompu, au traquenard bipartite, et essentiellement votre « permission » de le garder en place. En un sens, vous cédez en fait votre libre arbitre en croyant à des mensonges (prenant le faux pour le vrai et le vrai pour le faux) et en les soutenant avec votre vote. C'est ainsi que la Matrice fonctionne et se maintient en place : par le consensus des gens qui croient en elle et la soutiennent avec leurs actes et leurs croyances.

Peu importe à quel point un mensonge sonne bien, à quel point il fait du bien ou l'effet « positif » que vous pourriez penser qu'il a (vœu pieux), il y a des répercussions métaphysiques qui affectent tout le monde et le monde entier « négativement » et alimentent en fait l'entropie, essentiellement en gardant le faux système et le contrôle en place, en lui donnant de « l'énergie », quand bien même les gens qui soutiennent/croient les mensonges (inconsciemment ou non) sont très aimants, positifs ou bien attentionnés. En un sens, en votant et en gobant l'illusion du « libre choix », les gens tendent à faire plus de « mal » que de « bien ». L'exact contraire de ce qu'on nous dit (« Rock the Vote ! » [campagne d'incitation au vote aux USA - NdT]) et de ce que nous avons été conditionnés à croire.

Évidemment, il ne s'agit pas de ne pas voter et de ne rien faire. Il s'agit d'acquérir des connaissances, de s'informer et de voir la fraude et les mensonges pour ce qu'ils sont. À ce moment-là seulement, nous saurons quoi FAIRE, et plus important, quoi NE PAS faire. Plus il y aura de personnes qui s'engagent dans la voie de la quête de vérité et œuvrent ensemble pour y parvenir, meilleures seront les chances que la réalité (dans son ensemble) change pour le « mieux » parce que nous CRÉONS notre propre réalité. Cependant, ça n'est pas aussi simple que dans les nombreux slogans déformés du New Age à l'instar du « Vous créez votre propre réalité ». C'est un sujet à part entière, cependant cet article aborde ce thème plus en profondeur : l'Ordre par le Chaos.

La seule question qui reste pour ceux qui veulent voter pour le « moindre mal » (ou les candidats d'un troisième parti qui n'ont jamais aucune chance, ce qui est aussi une distraction et donne l'illusion du choix) est la suivante : si vous lisez/étudiez sincèrement ce qui est écrit ici, y compris tous les articles et références donnés en lien, êtes-vous prêts ou même capables d'admettre que vous avez cru/croyez à des mensonges qui obscurcissent votre jugement et votre perception ? Ça pourrait aller à l'encontre de tout ce que vous avez cru et de ce sur quoi se fonde votre vie. Ça n'est pas un processus aisé et ça ne l'a jamais été pour quiconque cherche sincèrement la vérité. Mais c'est ce qui doit être accompli et notre seul espoir avant de pouvoir « faire » et apporter des « solutions » qui nous aideront à réaliser le « grand changement » avant que Mère Nature ne remette les pendules à l'heure. Cela s'est déjà produit auparavant et cela se produit maintenant, pendant que les populations sont distraites par le numéro de cirque de deux clowns qui se disputent pour savoir qui est le plus « gentil » psychopathe. Avoir de bonnes intentions n'est pas suffisant. En fait, cela peut faire plus de mal que de bien car l'enfer est pavé de bonnes intentions. La majorité du « mal » est fait et soutenu par des gens bien-pensants aux bonnes intentions qui ne sont pas conscients de leur propre conditionnement et qui manquent de connaissances objectives sur notre monde.

La moitié du mal que l'on fait en ce monde est dû aux gens qui veulent se sentir importants. Ils ne veulent pas faire le mal - mais le mal leur est indifférent. Ou bien ils ne le voient pas, ou bien ils le justifient, parce qu'ils sont absorbés dans un interminable effort pour penser du bien d'eux-mêmes.

T. S. Eliot

2 commentaires:

  1. Le principe est assez simple, et de "bon sens". Lorsque les psychopathes et pervers parviennent à noyauter les institutions et les pouvoirs (politiques, économiques, religieux, militaires...) la société devient contrôlée par la perversion, le vice et la méchanceté. Bien sûr, les moutons (ceux qui ne grimpent pas, ou guère, à l'échelle de Jacob du "pouvoir") au début peuvent être inquiets ou même en désaccord, mais comme ça ne sert à rien et que le système fonctionne ainsi, les moutons baissent la tête et recommencent à brouter.

    Alors la société est devenue complètement satanique : pourrie par la tête, les élites, et la gangrène a gagné son corps (les moutons, les esclaves) sont devenus consentants, aveugles, indifférents.

    La perversion devenue la "règle" générale d'une société malade de son vice, devient la "normalité". Et la "normalité" devient, logiquement, "déviation".

    Voilà où nous risquons d'aller. Anesthésiés par les médias et par leurs mensonges, aveuglés par la pseudo idéologie libérale qui nous vend la "liberté" et la "libération" pour mieux nous opprimer et nous enfermer.

    Ultra-libéralisme économique, et son corollaire, la mondialisation...ultra-libéralisme des mœurs, apologie de la sexualité libérée de tout frein, de l'expression de toutes les cultures...

    Derniers avatars de la perversité : la "libération du peuple Syrien opprimé". La "résolution de la crise financière par le traité budgétaire Européen". Le "mariage pour tous" et son accessit, les "JO pour LGBT" (Paris, 2018). etc etc.

    Dites-moi, connaissez beaucoup de braves moutons qui contestent que ces avatars cités sont des utopies criminelles pondues par nos pervers au pouvoir ? Mais, où trouveraient-ils l'information qui leur ouvrirait les yeux ? pas à la Tévé...Alors on est mal barrés...

    L'ami Pierrot

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  2. Après lecture du commentaire de Pierrot, je ne dirais pas que la société est devenue satanique, loin de là, même : c'est le lot d'un noyau de quelques personnes qui s'arrogent tous les droits.

    Seulement je me demande si ce n'est pas que les gens NE VEULENT PAS SAVOIR. Je me demande si quelque part ça ne les dérange pas dans leurs petites habitudes de confort journalier [qui se résume pour certains au métro-boulot-dodo] qu'ils pensent acquis à vie.
    Anesthésiés qu'ils sont, oui, je le pense. Indifférents à d'autres 'souffrances' que les leurs, noyés dans leurs petits égos, et considérant que si quelqu'un est dans la panade, c'est qu'il(s)/elle(s) l'ont mérité.
    Le culte du looser/winner, quoi !

    En fait, j'aime beaucoup dans le texte, cette définition, si l'on peut dire, de T.S. Eliot, qui me semble assez juste :

    " La moitié du mal que l'on fait en ce monde est dû aux gens qui veulent se sentir importants. Ils ne veulent pas faire le mal - mais le mal leur est indifférent. Ou bien ils ne le voient pas, ou bien ils le justifient, parce qu'ils sont absorbés dans un interminable effort pour penser du bien d'eux-mêmes."

    On appelle cela l'égocentrisme, non ? Peut-être que je suis un peu ainsi et que je ne m'en rends même pas compte...



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