06 mars 2016

Humilié...



"Vu que personne ne veut nous entendre, je veux faire part de notre détresse à Calais.

Je suis né à Calais en 1952, de parents et de grands parents calaisiens, en 1978 nous avons fait construire notre petite maison avec un petit jardin.

A la retraite depuis 4 ans, je comptais profiter de ma maison et de mon jardin, mais c’était sans compter sur la présence des centaines de migrants arrivés à Calais.

Calais est devenu invivable, je ne reconnais plus ma ville, insécurité, agressions, insultes, viols, vols sont monnaies courantes. Si un calaisien se plaint c’est tout de suite un fasciste, un FN, un salaud, ce n’est plus supportable.

L’année dernière mon jardin a été ravagé, ils m’ont volé tous mes légumes, sont passés dans mon poulailler, m’ont volé lapins, poules, mon épouse en pleurait. Je ne peux plus cultiver mon jardin, mes poiriers, pommiers, pêchés sont pillés.

En décembre ils sont rentrés dans mon garage, ont volé des outils, des bouteilles, un préjudice de 2000€.

Mais le plus beau, c’est que dans leur camp ils ont créés des commerces où ils vendent ce qu’ils ont volé dans les alentours. Certains ont des voitures et vont commettre leurs vols dans les villages alentours, mon fils qui habite le village de Peuplingues s’est fait voler tous ses légumes et un vélo.
La police refuse de prendre nos plaintes et nous suspecte de nous voler nous-mêmes. Les bien-pensants et les ONG nous accusent de stigmatiser, qu’ils ne sont pas des voleurs. Nous nous faisons insulter par les personnes qui soutiennent ces migrants, nous avons des menaces de mort.
Le 23 décembre nous avons acheté pour Noël un VTT à notre petit fils, le 26 il s’est fait agresser par trois migrants qui lui ont volé son VTT. Un voisin est venu nous voir il a vu le VTT entre les mains de gamins dans le camp des migrants. Comme nous avions porté plainte, nous avons alerté la police, ces derniers nous ont dit qu’ils ne pouvaient rien faire, qu’ils avaient des ordres. Nous avons décidé mon fils et moi d’aller au camp pour récupérer le VTT, nous nous sommes fait agresser et insulter par des migrants mais aussi par des membres d’une ONG qui nous ont dit je cite : « Vous n’allez pas nous faire tout un plat pour un simple vélo ! » Mon fils a voulu récupérer le vélo, le membre de l’ONG a averti la police. La police nous a évacués manu militari ! Le monde à l’envers.

Régulièrement ils rentrent dans notre jardin, défèquent, urinent dans ce dernier, mon épouse est en dépression, elle a la sclérose en plaque. J’ai fait plusieurs courriers au préfet Vincent Berton, à madame le maire, au ministre de l’intérieur, rien ! on se fiche des calaisiens.

Ma fille et mon gendre ont voulu vendre leur maison, elle est invendable, Calais est une ville sinistrée. La maison a perdu plus de 50% de sa valeur. Ma fille s’est faite agressée 3 fois depuis 2013. Le 5 décembre 2015 elle est rentrée presque nue chez elle, si un routier Polonais n’était pas venu à son secours, elle aurait été violée. Notre plainte n’a pas abouti. Mais je n’étais pas au bout de mes surprises, samedi 6 février 2016 je décidais d’aller à la manifestation où le général Piquemal fut arrêté, nous étions plus de 150 contrairement à ce que disent les médias, et nous n’avions pas d’intentions hostiles ou velléitaires, ce sont les forces de l’ordre qui nous ont agressés, et violemment car les calaisiens ont le droit de se faire agresser, comme cela s’est pas passé la semaine d’avant lors de la manifestation en faveur des migrants ; 34 calaisiens ont été agressés, mais les médias ont préféré montrer cette famille dont l’un des fils a sorti un fusil. Je connais cette famille ce sont de braves gens, qui ne roulent pas sur l’or, dont les fins de mois sont difficiles. Mais eux ce sont les méchants, pas les migrants.
Le 8 février j’ai vu les RG débarquer chez moi, ils ont fouillé ma maison du grenier à la cave, me traitant de fasciste et faisant parti du réseau Pégida, alors que je suis militant UDI. Ils nous ont traités comme des terroristes. Ils m’ont conduit au poste, ils ont pris mes empreintes, m’ont pris en photo, ils étaient menaçants. Ils ont enquêté chez mon fils, chez ma fille. Jamais je n’avais été humilié de la sorte. Tout calaisien qui essai de dénoncer le moindre fait est traité de fasciste.

J’ai toujours payé mes impôts, je n’ai jamais eu une amende, j’ai toujours été honnête et voilà comment ce gouvernement nous traite, comme de la m………

Certes le sort de ces migrants est peu enviable, mais nous ne devons pas être les boucs émissaires de leur détresse. Les journalistes, les élus nous méprisent se fichent éperdument de nos peurs de nos angoisses, de notre insécurité permanente.

Les calaisiens sont devenus des agresseurs, des fascistes, ils n’ont qu’un droit, se taire et subir.

Les ONG sur place nous méprisent, ce gouvernement crache sur les français, bafoue les règles élémentaires des principes républicains, de la démocratie. Mon grand-père, résistant fut fusillé en 1942, par les allemands, mon père entra en résistance à l’âge de 17 ans. Et aujourd’hui les RG me traitent de fasciste, j’en pleure. Moi-même je fus au service de la France pendant 16 ans et voilà comment ce gouvernement nous traite, ma famille et moi.

Je constate avec désespoir que la délinquance, à un bel avenir en France. Mais le pays est à l’image de ceux qui le dirige. De l’extrême gauche à l’extrême droite en passant par le droite et la gauche, tous se fichent de l’intérêt général, de la France ce qui les préoccupe c’est leur place et leurs privilèges, doivent-ils pour cela s’assoir sur les valeurs de notre République.

Mais qu’attendre de gens qui conspuaient la Marseillaise, traitaient de fasciste ceux qui brandissaient un drapeau Bleu Blanc Rouge et maintenant ils font l’inverse. Des opportunistes prêts à vendre leur pays pour être élu.
Pour faire entendre la voix de ceux qui sont bâillonnés faites circuler cet article pour que les calaisiens soient entendus.
Merci d’avance."

Gérard un calaisien humilié.

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