La Commission européenne suit l’exemple estonien
Suivant l’exemple estonien où la carte d’identité sert de sésame pour tous les services en ligne sécurisée, la proposition pour l’ensemble de l’UE affirme que « les plates-formes en ligne doivent accepter les preuves d’identité émise ou reconnue par les autorités publiques nationales, tels les cartes d’identité électronique, les cartes de citoyens, carte bancaires… » « Que chaque consommateur ait une multitude de combinaisons d’identifiants et de mots de passe n’est pas seulement malpratique, mais tend à devenir un risque de sécurité », poursuit le texte.
Se connecter aux sites internet avec notre carte d’identité : pour notre plus grand bien
Il s’agit notamment, assure la Commission, de décourager les « avis clients » fabriqués et truqués sur les plates-formes de vente, qui peuvent tromper ou manipuler les consommateurs.
Diane James, membre UKIP du Parlement européen, y voit plutôt une « intrusion indue et apparemment autoritaire de l’UE dans les médias sociaux et Internet ». Elle rappelle qu’en 2013, le Parlement européen a dépensé plus de 2,5 millions de livres en revues de presse et surveillance du Net pour traquer les « trolls » intervenant dans les débats eurosceptiques, au motif qu’il faut être au courant de la « conversation publique en temps réel » et y réagir rapidement. Il s’agit notamment de « peser sur la conversation, par exemple, en fournissant des données précises afin de déconstruire les mythes ».
Mme James estime que l’exigence de se connecter à de nombreux sites avec une carte d’identité « devrait inquiéter quiconque croit en la liberté personnelle ».
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