25 septembre 2016

L’Etat d’Urgence, réminiscence de la Guerre d’Algérie…


L’Etat d’Urgence, décrété en France par le « petit président françois » depuis le 14 novembre 2015, à la suite des multiples attentats terroristes de l’État Islamique sur notre territoire, est un ensemble de dispositions conçues pour répondre à une situation de « guerre » (VALLS Novembre 2015 : «Nous sommes en guerre»), qui institue des règles censées permettre de contrôler au mieux une situation d'urgence, censé donc améliorer la sécurité du pays et de ses habitants.
Il répond à un péril imminent résultant d'atteintes graves à l'ordre public ou à des événements d’une nature et d’une gravité suffisamment importante pour pouvoir parler de « calamité publique » - ce sont les termes exacts de la loi, modifiée pour la dernière fois en 2011.

Historiquement, la loi d’avril 1955 s’inscrit dans le contexte de la guerre d’Algérie : la création de ce régime d'exception a fait suite à la série d’attentats perpétré par le Front de Libération National algérien (FLN) lors de la « Toussaint sanglante »… 

C’est le radical-socialiste Pierre MENDES FRANCE qui instaura le premier l’État d’Urgence !

Théoriquement, l’État d’Urgence permet aux préfets de prendre des décisions qui restreignent certaines libertés, notamment celle d’aller et venir : zones interdites, lieux publics inaccessibles, annulations d’événements publics, sportifs, culturels, éventuels couvre-feux… Il est également possible de contraindre des restaurants, des bars ou des salles de spectacle à fermer leurs portes. Les préfets peuvent également réquisitionner des moyens privés au service de l’action publique. Les préfets peuvent même aller jusqu’à l'article 11 : "Habiliter les mêmes autorités à prendre toutes mesures pour assurer le contrôle de la presse et des publications de toute nature ainsi que celui des émissions radiophoniques, des projections cinématographiques et des représentations théâtrales."

L’Étatd’urgence, c’est aussi des dispositifs comme la prolongation de la garde à vue durant 120 heures, les perquisitions à toute heure, le plan Vigipirate activé avec une intensité maximale, l'opération Sentinelle, opération militaire de protection des lieux sensibles, les contrôles supposés aux frontières, ou l’autorisation des policiers à porter une arme en dehors de leur service…

En pleine guerre civile, en plein eugénisme aussi sur l’accueil massif des migrants, quand je pense que d’après Pierre-Yves Le BORGN, Député socialiste des Français de l’étranger, « l'immigration n’est pas un péril mais au contraire, une chance incroyable pour la France » ???, je m’en vais de ce pas m’empresser d’acheter le dernier livre d’Eric ZEMMOUR, déjà en tête des ventes après l’excellent « suicide français », « Un quinquennat pour rien » , quinquennat hollandais, petit président plus impopulaire que jamais !

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